Hongkong

 

 

 

 

 

Singapour

 

Singapour. Petite étape après l’Indonésie, sur le chemin du projet « tigres » de Poh Kao au Cambodge, pour une toute petite exposition à l’entrée du Night Safari pourtant très intéressante.

 

En quelques panneaux bien organisés, on découvre la situation critique du tigre dans le monde. Moins de 3 500 tigres sauvages se battent pour leur survie en Asie. Un tiers des sous-espèces ont disparu, dont le tigre de Bali (1937) et le tigre de Java (années 80) en Indonésie où seuls quelques 500 tigres de Sumatra subsistent.

 

A Singapour, le dernier tigre a été tué le 26 octobre 1930… et 500 tigres survivent dans la Malaisie voisine. Le voyage au Cambodge confirmera les raisons de ce déclin très inquiétant.

 

 

 

 

 

Jakarta, Indonésie

 

 Un cimetière de requins à l’aéroport international. Il n’y a pas que les forêts qui sont détruites, la mer est également exploitée de manière excessive, abusée à tous les niveaux. Ce magasin en est le symbole. Les quelques 100 requins en rayon ont une valeur totale estimée à 10 800 dollars US. Vivants, ils valent 2 millions de dollars US pour l’éco-tourisme (étude de l’Australian Institute of Marine Science). A méditer…

 

 

 

 

 

 

Jakarta, Indonésie

 

Me voici à Jakarta en Indonésie.  Une zone urbaine de 23 millions d’habitants au cœur de ce merveilleux pays qui est malheureusement celui qui voit ses forêts le plus détruites par an au monde (plus de 2,5 millions d’hectares par an, soit plus de 40% en moins de 50 ans !). Une perte de biodiversité considérable quand on sait qu’elle comprend tigres, rhinocéros, éléphants, orang-outans, gibbons, etc. Quel désastre écologique ! Le seul espoir, ce sont les enfants qu’il faut absolument éduquer à la protection des richesses de leur pays avant qu’il ne soit trop tard. Une course contre la montre…

 

 

 

Hong Kong

 

Sai Kung, Hong Kong : je vous laisse découvrir une éco-action simple mais efficace pour le plus grand bien de nos océans…

Cliquez ici pour télécharger Boopy-Sauvons La Mer.pps

Hong Kong

 

Bye bye Silsotchigre ! Me voilà sur le chemin de Hong Kong pour une action simple, un magnifique message que je ne manquerai pas de vous communiquer demain. Avez-vous pensé à la Journée Mondiale des Océans ? Voici une petite vidéo, « La mer est à tout le monde ». :


Merci à Imagenes en Azul et aux enfants qui ont participé à ce cri d’espoir.

Silsotchigre, Meghalaya, Inde

 

Babu, le chef soigneur du centre de réhabilitation, me fait découvrir  l’énorme travail accompli par le PROGRAMME HURO pour la conservation du gibbon de Hoolock de l’ouest.

 

Ce processus de réintroduction prend plusieurs années, le temps de refaire naître les comportements naturels indispensables à la survie de l’animal.  Les forêts des environs sont également étudiées afin de voir si elles peuvent accueillir ces gibbons.

 

Beaucoup de travail et de passion, toujours en relation avec la population, l’objectif étant de protéger au maximum son environnement naturel.

 

 

 

Silsotchigre, Meghalaya, Inde

 

Rien de mieux que de passer plusieurs jours en forêt pour se sentir bien dans ses plumes !

 

Mes amis gibbons ont été extraordinaires. Ils portent bien leur nom d’ « acrobates de la forêt ».  Leur sens de l’équilibre reste un mystère. Avec eux, je suis allé jusqu'à la limite de leur habitat naturel, là où commencent les cultures qui ne cessent d’empiéter sur leur territoire.

 

Nous avons également eu des frissons en rencontrant des braconniers. Mais finalement, ils ne nous ont pas trouvé. Le gibbon, en viande ou en animal domestique, est très prisé.

 

Les gibbons sont de bons vocalistes aussi. Pas besoin d’autre réveil le matin ! Comment imaginer la forêt sans leur chant ?

Retour au centre de réhabilitation maintenant, et nous allons en faire le tour afin de témoigner du travail admirable de toute l’équipe du Programme Huro  

 

 

Silsotchigre, Meghalaya, Inde

 

Un bon week-end de repos avant de partir en forêt demain.

 

Mais place à la grande nouvelle que je dois annoncer à Betsy, la directrice de la "Silsotchigre wildlife medium english school" et aux enfants : ECO-SYS ACTION va financer une partie de la structure éducative qui les accueille.

 

Ceci inclut :

- une visite médicale pour chaque enfant,

- le financement des soins ou de matériel comme des lunettes de vue,achat de matériel éducatif (constitution d’une petite

- bibliothèque sur le thème de la biodiversité).

 

Beaucoup de joie, mais je garde une autre surprise pour la fin du voyage.

A bientôt !

 

Silsotchigre, Meghalaya, Inde

 

Cette école se situe près du Parc National de Nokrek, dans les Garo Hills de l’ouest, dans l’état du Meghalaya en Inde.  C’est aussi l’endroit le plus humide au monde, mais aujourd’hui, grand beau temps !

 

Le PROGRAMME HURO  a établi son centre de protection des gibbons Hoolock de l’ouest ici, et a tout a fait compris que les enfants représentaient une génération extrêmement importante pour le futur non seulement de ces primates, mais aussi de la forêt et de l’éco-système local.

 

Des enfants qui vont à l’école grâce aux gibbons et qui plus tard les aideront à leur tour. Voici très exactement la raison de tous mes voyages, et d’ECO-SYS ACTION www.ecosysaction.org/fr.

 

Je me repose ce week-end et dès lundi, je vous ferai part d’une grande nouvelle pour l’école. En attendant, n’hésitez pas à découvrir le travail de Florian et de toute l’équipe d’HURO.

 

 

Silsotchigre, Meghalaya, Inde

 

Aujourd’hui, c’est un grand plaisir que de rencontrer Betsy, la directrice de la Silsotchigre Wildlife Medium English School, et tous mes petits amis. Plus d’infos demain sur cette école du Programme Huro « aidée par les gibbons ».

 

 

Enfin, voici « les acrobates de la forêt » !

 

ARKive video - Western hoolock gibbon - overview

 

Inde (en vol)

Inde (en vol) : Avant d’atteindre notre destination, étudions un peu le singe que nous allons visiter. Le gibbon hoolock de l’ouest (Hoolock hoolock)  habite les denses forêts du nord-est de l’Inde, du Bangladesh et du Myanmar. Ce primate se nourrit de fruits, de feuilles et de racines. Les principales menaces pesant sur l’espèce sont la réduction de son habitat et le braconnage.

 

Lors des cinquante dernières années, plus de 90% de leur population a disparu, passant de 100 000 individus à moins de 5 000 ! Si l’inde ne recherche pas une solution de conservation immédiate, elle verra disparaître le seul grand singe du pays. Mais là où je me dirige, de nombreuses surprises positives nous attendent !

 

 

Madhya Pradesh, Inde

L'autre danger pour les chouettes en Inde ne vient pas de superstitions rurales, mais des villes où de nombreuses personnes achètent illégalement ces oiseaux après avoir regardé les films de Harry Potter. L'effet mode n'aide vraiment pas mes amies les chouettes. Là aussi, il y a toute une pédagogie à mettre en place.


Il est temps maintenant de repartir vers les forêts du nord-est et les gibbons qui y vivent, non sans dire à très bientôt à Mohammed, le meilleur ami des moineaux (http://www.ecosysaction.org/fr/journee-mondiale-du-moineau/), et de tous les oiseaux en général.

 

 

Madhya Pradesh, Inde

Malheureusement, le cas de cette chouette n'a rien d'exceptionnel. Des milliers de chouettes et hibous sont capturés chaque année en Inde, et souvent tués pour la magie noire et la sorcellerie, notamment dans les zones rurales. Cette pratique est d'autant plus importante les semaines précédant Diwali, le festival des lumières, ou de nombreux sacrifices d'oiseaux ont lieu.

 

Avec Mohammed, nous pensons à une grande campagne sur la protection de ces oiseaux nocturnes très utiles pour le bon fonctionnement de l'éco-système rural puisqu'ils sont une protection naturelle contre les rôdants et autres pestes détruisant les cultures. Ce projet prendra un peu de temps à mettre en place, mais nous y arriverons. Mais une autre menace plane sur les chouettes...

 

 

 

 

Madhya Pradesh, Inde

Les rues sont surchargées ici, mais nous arrivons à nous frayer un chemin afin d'atteindre le temple. A l'entrée, comme nous en avions été avertis, se trouve une magnifique chouette attachée près d'un homme. Après quelques échanges avec Mohammed, l'homme n'a pas le choix, et mon amie la chouette est confisquée et transférée dans un refuge où elle apprendra à voler de nouveau. Si son état le permet, elle sera relâchée dans une forêt voisine. Mais est-ce un cas isolé ?

 

 

 

Madhya Pradesh, Inde

Avant d'aller voir le Programme Huro sur les gibbons dans le nord-est de l'Inde, je dois me détourner d'urgence pour rejoindre mon ami Mohammed Dilawar de la Nature Forever Society http://natureforever.org/ . Une enquête sur le trafic illégal de chouettes l'a en effet amené près d'un temple.

 

Doha, Qatar

C'est l'heure du départ, mais pas avant d'avoir insisté sur la nécessité de protéger cette mer si fragile.

 

 

Doha, Qatar

Le Qatar abrite également une très belle diversité marine. Des requins baleines sont régulièrement observés le long de ses côtes.

 

 

 

Doha, Qatar

Parmi les espèces les plus emblématiques du Qatar figure l'oryx d'Arabie qui a failli disparaître en 1972 lorsque les derniers individus sauvages ont été tués à Oman. Heureusement, un troupeau a été élevé au zoo de Phoenix aux Etats-Unis. Plusieurs animaux ont été réintroduits et la population sauvage atteint maintenant environ 1 000 oryx. Adaptée au désert, cette magnifique antilope  vit en semi-liberté près de Doha, à Al Shahaniya. Il y aurait environ 7 000 animaux en semi-liberté dans la péninsule arabe. Le braconnage, à Oman par exemple, demeure très fort.

 

Doha, Qatar

Petite étape au Qatar ; cet émirat désertique sur les bords du Golfe Persique possède une très belle faune et flore. C'est aussi le premier émetteur mondial de CO2 par habitant, avec une émission par habitant trois fois supérieure à celle des Etats-Unis et une énorme consommation d'eau par habitant. Principalement axée sur la pêche, cette région du monde est devenue l'un des principaux producteurs de pétrole et surtout de gaz naturel. Doha, la capitale, ressemble à un grand chantier. Impressionnant ! Et quelle chaleur ici !

 

 

 

 

En vol

Je viens d'apprendre qu'Eco-Sys Action venait de rejoindre l'Antarctic Ocean Alliance (www.antarcticocean.org/fr) afin de protéger ce merveilleux eco-système si fragile.

 

En vol

Qu'avez-vous fait pour la Journée Mondiale de la Terre hier ? C'est un peu l'anniversaire de notre planète, mais une journée finalement comme toutes les autres, puisque c'est tous les jours que nous devons agir. En attendant, vous pouvez aller voir le film "Une journée sur la Terre" sur http://fr.video.search.yahoo.com/search/video?p=one+day+on+earth+.org

 

Afrique (en vol)

 

Me voici en vol vers l’Inde pour de nouvelles aventures aux pays des gibbons, mais je voulais vous communiquer l’histoire « Mon Voisin Eléphant » en chinois sur ici. afin que vous puissiez la communiquer à vos amis en Chine. Si les enfants chinois peuvent eux aussi découvrir qui sont les éléphants, peut-être souhaiteront-ils demander à leurs familles de ne plus acheter d’ivoire. J’ai confiance en eux. Ca ferait tellement plaisir à Jabu et à tous les éléphants ! Il ne reste que 8000 éléphants en Afrique de l’Ouest, enfin 7500 après les récents massacres au Cameroun cette année !  N’hésitez donc pas à relayer ce document autour de vous, l’histoire en français se trouve toujours sur
www.mon-voisin-elephant.net
. Merci, et à très vite !

Boromo, Burkina Faso

 

C’est aujourd’hui que je dois repartir, non sans un passage à l’école. Les enfants ont fait des rêves extraordinaires, de très beaux rêves. Aujourd’hui, j’entends un enfant dire « mes copains les éléphants ». Le monstre à grandes oreilles n’existe plus, et ces enfants sont devenus des ambassadeurs très motivés auprès de leurs familles et amis. Depuis plus de 10 ans, Julien et www.deselephantsetdeshommes.org ont emmené plus de 3000 enfants voir les éléphants, et les mentalités changent dans cette région de la Boucle de Mouhoun, encouragés aussi par les différentes activités génératrices de revenus qui sont progressivement mises en place. Il faut sauver la forêt !

 

A moi aussi de porter une bonne nouvelle à Julien, car Eco-Sys Action (www.ecosysaction.org/fr)  a décidé de financer la formation d’une petit dizaine de personnes à la valorisation des plantes médicinales de la forêt des Deux-Balé. Ces tradipraticiens apprendront à mieux collecter, conditionner et commercialiser les plantes médicinales de la forêt. Celle-ci devient alors une grande pharmacie qu’il faut préserver précieusement.

A bientôt les amis et BOOPY POWER !

 

 

Parc des Deux Balé, Burkina Faso

 

Malgré l’excitation, mes petits amis sont silencieux aujourd’hui, car ils savent maintenant qu’il ne faut pas faire de bruit pour ne pas effrayer les éléphants. Calmement, ils sont descendus du bus pour se diriger à pieds vers la rivière, en espérant pouvoir apercevoir ces fameux « voisins– éléphants». La rivière est calme, pas d’animaux à l’horizon. Mais soudain un des enfants ne peut retenir un cri à demi-étouffé. « Regarde ! » me dit-il. Effectivement, un, puis deux, puis des dizaines d’éléphants sortent de la rivière comme par magie et viennent se prélasser dans la rivière. Quel spectacle ! Les enfants n’en croient pas leurs yeux. Les sourires en disent long sur leur bonheur de découvrir un animal hors norme.  Leurs yeux sont hypnotisés par ces géants de la nature. Les bébés éléphants rencontrent un vif succès. A voix basse, Djénéba leur explique la structure sociale des éléphants, pas si éloignée de la nôtre. Leur intelligence aussi. Les enfants sont étonnés. Jamais ils n’avaient soupçonné ce monde fascinant des éléphants juste à côté du leur. C’est la découverte de leur vie.

Il est temps de repartir maintenant, mais quelle journée fantastique !

 

 

 

 

Boromo, Burkina Faso

 

La nuit a été courte, et nous avons beaucoup discuté avec Julien au sujet des enfants, de leurs réactions, de l’impact que ce livret pourrait avoir sur l’avenir des éléphants dans la Boucle de Mouhoun. Ce sont 160 classes primaires qui vont bientôt avoir ces livrets et l’objectif est de les distribuer dans 360 écoles. Des milliers d’enfants sensibilisés avec cet outil pédagogique et interactif puisqu’il est accompagné d’un kit d’utilisation pour les instituteurs

 

Quel accueil à notre arrivée à l’école ! Les enfants sont survoltés, ils ont des tas de questions, des commentaires, des idées sur le livret « Mon Voisin Eléphant »  www.mon-voisin-elephant.net . C’est génial de les voir aussi heureux. De monstre, l’éléphant est maintenant un voisin qu’ils veulent respecter et aider. Mais aujourd’hui, Djénéba et Julien ont une grande surprise pour eux : demain, toute la classe va aller observer les éléphants dans la forêt des Deux-Balé ! Les enfants dansent, chantent, crient leur joie ! A demain pour la super balade !

 

Boromo, Burkina Faso

 

Les enfants m’ont chuchoté un secret qu’ils ont appris de la bouche de Julien… les éléphants détestent aussi le piment ! Bon, cela aussi, Jabu me l’avait bien précisé. Et l’idée, c’est justement de planter du piment autour des fermes et d’en étaler le long des clôtures. Plein d’idées sur lesquelles travaille www.deselephantsetdeshommes.org . Cette association a compris que pour aider les conflits avec les éléphants et l’environnement, il faut aider les personnes vivant près du parc des Deux-Balé à avoir un intérêt économique et social à préserver leur région. Sinon, les éléphants seront tués ou n’auront plus de forêts. Ces activités génératrices de revenus sont l’avenir d’une conservation réussie, et je soutiens vraiment ces initiatives pleines de bon sens. Un éco-tourisme contrôlé pourrait bien être aussi une solution durable. Merci les enfants, et à lundi dans votre classe !

 

 

Boromo, Burkina Faso

 

Ce matin, c’est un grand jour. « Pour protéger, il faut connaître » m’a dit hier Julien, et il a bien raison. Alors il a imaginé l’histoire « Mon Voisin Eléphant » où la grand-mère du petit Noa lui explique pourquoi il faut protéger les éléphants et comment le destin des hommes et des éléphants est étroitement lié. Une bien belle histoire, et ce matin, justement, nous allons distribuer les livrets avec les dessins réalisés par Eco-Sys Action (www.ecosysaction.org/fr) dont je suis le très fier ambassadeur. Je tiens aussi à partager cette histoire avec vous sur www.mon-voisin-elephant.net . Djénéba, l’animatrice du programme, est là également pour nous aider.

Quelle agitation, les enfants sont super heureux et ils vont enfin pouvoir mieux comprendre qui sont ces monstres à grandes oreilles de la forêt voisine. Je vais les laisser lire tranquillement cette belle histoire, et on se retrouve dès demain matin à la même heure ici.

 

Boromo, Burkina Faso

 

Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec mes petits amis Fatoumata et Abdoulaye. Ils n’ont jamais vu d’éléphants, mais ils savent qu’ils sont dangereux et ils les craignent. L’année dernière, le champ de leurs parents a été détruit une nuit par une harde d’éléphants. Les éléphants sont comme des monstres pour eux. Depuis, grâce à l’action de Julien Marchais (www.deselephantsetdeshommes.org) et d’organisations locales, leur village s’est organisé et surveille un peu plus les mouvements d’éléphants. Ses parents ont également accepté de réduire leur troupeau de vaches, et ont commencé un élevage d’aulapodes, des sortes de gros rats (ou des gros lapins sans oreilles !), ce qui réduit leur impact sur le parc, laissant plus d’espaces aux éléphants dans leur milieu naturel.  Bientôt, le village va aussi se lancer dans l’apiculture pour produire un miel savoureux que les habitants pourront revendre à un bon prix sur le marché. Et en plus, les éléphants détestent les abeilles ! Jabu me l’a bien confirmé. Il suffit d’une abeille rentrant dans sa trompe pour le rendre complètement hystérique ! Quoi d’autres pour se protéger intelligemment ?

Parc des Deux-Balé, Burkina Faso

 

Les voilà nos amis éléphants, toujours aussi majestueux. Je les trouve un peu différents de ceux du Botswana, d’ailleurs les éléphants d’Afrique de l’Ouest pourraient bien être une sous-espèce. Une raison de plus pour les sauver ! La population d’éléphants est estimée à environ 300 individus ici.

 

La coexistence avec les hommes est difficile. Comme très souvent en Afrique et en Asie, la destruction de l’habitat des éléphants les pousse à traverser des territoires agricoles qui furent jadis leurs forêts. Dans un pays aussi pauvre que le Burkina Faso, les destructions de récoltes causent de graves problèmes aux fermiers qui voient souvent les éléphants comme des animaux nuisibles capables d’anéantir leurs maigres revenus à tout moment. Mais ils ne réalisent pas qu’en détruisant la forêt et un éco-système local souvent unique, c’est toute l’écologie de la région qui se trouve affectée, avec, par exemple, des pluies moins prévisibles et une érosion du sol qui peut s’avérer catastrophique sur le moyen terme. Traversons la rivière, et retournons au village !

 

 

 

 

 

Boromo, Burkina Faso

 

Quelques graines pour le petit-déjeuner, et me voici en grande conversation avec mon grand ami Julien. Ici, au Burkina Faso, les éléphants sont plus menacés par la destruction de leur environnement que par le braconnage. En Afrique de l’Ouest, les populations d’éléphants sont très fragmentées, donc très fragiles. Il n’y a pas de corridors entre les différentes forêts où ils vivent, ce qui limite les déplacements.

 

L’association Des Eléphants et des Hommes (www.deselephantsetdeshommes.org) travaille activement en bordure du Parc des Deux-Balé afin de réussir à préserver cette forêt qui se rétrécit très vite et est envahie par le bétail des fermiers voisins. Les lions, les hyènes, les buffles, certaines antilopes, et bien d’autres animaux ont déjà disparu du parc. Allons y faire un petit tour !

 

 

MISSION ELEPHANTS
Boromo, Burkina Faso

 

La végétation contraste beaucoup avec celle marécageuse du delta de l’Okavango au Botswana. Le Burkina Faso est un pays menacé au nord par l’avancée du désert. Mais c’est aussi un pays de grands fleuves, et la région de la Boucle de Mouhoun, où j’arrive, est une région de forêts aussi belles que menacées, en bordure du fleuve Mouhoun (Volta Noire).
Et voilà Julien là-bas qui me fait un grand signe, toujours aussi sympa et décontracté. On a mille choses à se dire, mais tout d’abord, je dois faire un petit détour par l’école du village afin de saluer mes petits amis.

 

 

MISSION ELEPHANTS 2012

Ile aux éléphants, Botswana

 

Il est temps de partir, en remerciant Jabu de toutes ses informations, et en m’amusant encore un peu avec lui et avec mes potes à plumes, les francolins. Direction le Burkina Faso en Afrique de l’Ouest pour rejoindre Julien et www.deselephantsetdeshommes.org, au cœur d’un projet passionnant. Un dernier barrissement de Jabu, la trompe en l’air, et je reprends maintenant ma route à travers l’Afrique.

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MISSION ELEPHANTS 2012
Ile aux éléphants, Botswana

 

Et oui, les éléphants sont massacrés pour leurs défenses en ivoire qui sont ensuite envoyées en Asie, notamment en Chine, pour être transformées en objets décoratifs ou en bijoux… Les yeux ronds et tristes de mon ami Jabu en disent long sur sa détresse. Après quelque temps d’accalmie, ces dernières années ont été terribles. Un peu partout, éléphants et rhinocéros ont été des victimes faciles pour des braconniers toujours mieux équipés. Même le Kenya a vu de nombreux massacres. Demandez donc à Ian Douglas-Hamilton à www.savetheelephants.org ! 95% des éléphants du Libéria ont été décimés. Région après région, pays après pays, les éléphants disparaissent à cause de leur ivoire.

 

MISSION ELEPHANTS 2012
Ile aux éléphants, Botswana

 

Le Botswana est le paradis des éléphants, et abrite certainement la plus forte population de ces animaux en Afrique. Mais la situation n’est pas aussi rose ailleurs. Avant de discuter sérieusement avec Jabu aujourd’hui, nous nous accordons une petite pause pour nous amuser un peu. J’adore m’enfoncer dans sa trompe pour qu’il m’expulse dans les airs. Trop, trop fun ! Jabu est un éléphant au grand cœur, et la situation des ses congénères en Afrique (et même en Asie) l’inquiète vraiment. Fin février et en mars cette année, au moins  500 éléphants se sont faits massacrer au Parc naturel de Bouda Ndjida au Cameroun. Et pourquoi ? Je vous laisse le découvrir sur la photo…

 

MISSION ELEPHANTS 2012
Ile aux éléphants, Botswana

 

Il ne m’a pas fallu longtemps pour retrouver Jabu. C’est le plus gros éléphant des environs ! Quelle masse ! J’aime le survoler, mais au sol, je me sens vraiment minuscule (d’ailleurs, je suis minuscule !). Jabu est le meilleur ambassadeur des éléphants. Avec ses amis éléphants Thembi et Morula, il vit à www.livingwithelephants.org où il est au contact des hommes qui l’ont recueilli orphelin, quand il n’était qu’un bébé, il y a bientôt 25 ans de cela. C’est pour cette raison aussi qu’il connaît tellement de choses sur la situation des éléphants en Afrique.

 

 

 

MISSION ELEPHANTS 2012
Botswana

 

Survoler le delta de l’Okavango est un ravissement pour les yeux. Merveilleux Botswana ! Les paysages sont tout simplement extraordinaires. L’eau joue avec les rayons du soleil pour créer un feu d’artifices de reflets tous plus étonnants les uns que les autres. Dans ce grand marécage, les animaux sont partout. Et voici enfin ma destination à l’horizon : « l’île aux éléphants ».

 


 

Mars 2012, Des enfants qui aident des enfants

 

Des enfants qui aident des enfants en s’amusant, quoi de plus merveilleux ! J’adore http://purplecakeday.org/, la Journée du Gâteau Violet ! C’est en anglais, mais les images parlent d’elles-mêmes. L’idée est simple, utiliser la couleur violette pour une fête et réunir un peu d’argent ou au moins montrer son soutien à Emily et Aylahna.

 

Leur histoire est terrible, mais elles ont réussi quelque chose d’exceptionnel, d’absolument remarquable : transformer leur peine en force afin d’aider des milliers d’enfants en Haiti et au Népal. « Kenbe La », en haitien « Ne jamais abandonner », c’est le nom de leur association, c’est aussi un message très fort et une valeur que je partage bien volontiers avec vous. La preuve, me voici violet l’espace d’un moment.

 

Parlez-moi de vos actions « violettes » et cogitons quelque chose ensemble ! BOOPY POWER !

 

20 mars 2012, Bonne Journée Mondiale du Moineau à tous !

En savoir plus

 

Mars 2012, Un monde connecté


Révolution « internet », nouveaux médias sociaux, smartphones,  notre planète n'a jamais « tourné » aussi vite ! Elle n'a malheureusement jamais été aussi abusée qu'aujourd'hui.

Un petit coup d'aile du petit moineau éco-détective que je suis vous montrera comment tout est lié. Le développement économique de nombreux pays, la Chine notamment, dépasse l'imagination. La consommation chinoise affole les compteurs, y compris ceux de la biodiversité. Du fait d'une plus grande demande de produits médicinaux, gastronomiques et de décoration de luxe, tigres, panthères, rhinocéros, éléphants, ours, requins, tortues, pangolins, etc… (la liste est très longue) sont exterminés. Le mot n'est pas trop fort quand on sait que plus d'un rhinocéros est tué par jour en Afrique. Ne parlons même pas de la consommation de bois qui rase tant de forêts tropicales

Jeter la pierre aux chinois serait bien facile lorsque l'on sait le mal qu'a la France, par exemple, à vivre avec quelques loups, une petite dizaine d'ours des Pyrénées et de rares lynx. Pour agir durablement, il est non seulement important d'éduquer les populations des régions concernées en Afrique ou en Asie, mais aussi d'accompagner les jeunes chinois dans une dynamique environnementale les sensibilisant à l'impact de leur pays sur l'avenir écologique de notre planète. Ils pourront alors devenir les leaders de la conservation mondiale, avec des effets positifs à la fois pour leurs pays et le reste du monde.

 

Eco-Sys Action, dont je suis le petit ambassadeur, souhaite donc répondre, à son échelle, à cette double nécessité. Plusieurs actions sont menées en ce sens, dont le tournoi de l'Eco-Sys Action Football Cup (EAFC) de Pékin qui a rencontré un vif succès (voir le poster qui a marqué les esprits et suscité de nombreuses questions des enfants et des parents). Je peux vous assurer que mes amis chinois ne demandent qu'à apprendre et à propulser leur pays sur le devant de la scène environnementale. Parallèlement, Eco-Sys Action soutient déjà de nombreux projets avec des organisations  privilégiant des actions pédagogiques, sociales et économiques telles que Awely, des Eléphants et des Hommes, the Snow Leopard Trust, Action for Cheetahs in Kenya, Lion Guardians, etc.

 

Et les nouvelles technologies ? Et bien elles peuvent justement servir à véhiculer des messages positifs, relier des projets entre eux, et connecter des actions avec les jeunes comme dénominateur commun. C'est à cette vitesse participative qu'un meilleur équilibre peut s'affiner, et venir en aide à plusieurs espèces fortement menacées.

 

 

Montréal, Canada, Mars 2012

 

Merci de cliquer sur la video

 

 

et pour chaque clic sur youtube, un don est fait pour la recherche contre le cancer.

 

Les personnes dans la vidéo sont du Centre Goodman contre le cancer à la McGill University de Montreal http://cancercentre.mcgill.ca/research/index.php?lang=en, et les plus âgés d'entre-eux sont des professeurs de renommée mondiale. Une facon décalée et intéressante d'aider facilement et de faire progresser la recherche.

 

Ensemble, nous pouvons faire la différence. Boopy Power !

 

Salama, Kenya, Octobre 2011

 

La « bataille » des guépards

 

Survoler la région de Salama n'a rien d'encourageant pour la survie du guépard au Kenya, et pourtant…

Lors de ma première visite ici il y a plus de cinq ans, le paysage était beaucoup plus homogène, plus régulier. Mais les grands ranches disparaissent peu à peu, sous-divisés par l’administration, envahis illégalement par de plus en plus de personnes à la recherche de nouvelles terres. Mais où sont donc les gigantesques euphorbes sur lesquels j’aimais me poser il y a quelques mois seulement ? Coupés, comme beaucoup d’autres arbres.

 

Après sa rénovation, le Mombasa Highway, qui traverse cette zone, est de plus en plus fréquenté, sans parler de la vitesse excessive des voitures et des nombreux camions l’empruntant. Et voilà que la construction de la Technopolis de Malili avance à grands pas.

 

D’après mes amis à Action pour les Guépards au Kenya, qui continuent leur suivi satellite et leur inlassable travail auprès de la population locale, plusieurs guépards ont malheureusement été écrasés ces derniers mois en tentant de traverser la route.

 

La situation n’est pas non plus très brillante pour les gens ici. La sécheresse, comme dans toute la corne de l’Afrique, a frappé très durement une terre déjà fragilisée par des pluies irrégulières. La mauvaise gestion de l’eau, les mono cultures trop fréquentes et la déforestation ne donnent que peu de chances pour combattre le manque d’eau chronique.

 

Pourquoi alors croire en la survie des guépards ici ? Personnellement, du haut de mes quelques centimètres,  je pense que l’avenir de l’homme et celui de ce si beau félin sont très étroitement liés à Salama.

 

La disparition du guépard ne présagerait de rien de bon pour la communauté locale. Elle signifierait la destruction irrémédiable de l’éco-système, et la porte encore plus grande ouverte à l’érosion des sols, au manque d’eau et à une désertification progressive. Une misère encore plus insoutenable pour des familles déjà éprouvées par des conditions difficiles.

 

Pour les guépards, si la « bataille de Salama » est perdue, cela voudra dire que son habitat se réduit encore, comme dans le nord du Kenya où les gens connaissent la date du dernier guépard aperçu, colline après colline. Pour un animal comme le guépard qui ne peut pas survivre seulement dans les parcs nationaux à cause de la concurrence des autres prédateurs, c’est une course contre la montre pour ne pas disparaitre au Kenya, et elle commence ici même à Salama.

 

Il faut donc espérer que Salama pourra garder son rôle de corridor écologique, et que les enfants de ce territoire en pleine évolution auront la volonté et les coups de pouce nécessaires pour prendre leur destin en mains, là où leurs parents ont échoué. Nous avons discuté de plusieurs solutions avec les gens ici, mais il faudra se battre pour qu’elles deviennent réalité, et renversent la tendance destructive actuelle.

 

Mes amis guépards confirment la situation extrêmement critique et stressante de leur vie à Salama, surtout avec des jeunes à élever. Ce matin, j’ai laissé une de mes petites plumes orange près du plus jeune, Tumaini (« Espoir » en langue swahili). Il a joué avec, et puis elle s’est envolée, loin, vers les hommes, comme un message secret, un SOS.

 


Donsol, Philippines, juin 2011

 

Le requin le plus rare du monde !

 

Une nouvelle étonnante me parvient alors même que je suis en vol pour Donsol, l’une des capitales mondiales des requins-baleines : un requin grande gueule (Megachasma pelagios) a été découvert au Mexique, le 52ème seulement depuis la première observation de cet animal mystérieux en 1976 à Hawai.

 

 

Il y a deux ans, le n° 42 avait été pris à 200 mètres de profondeur dans les filets de pêcheurs et ramené à Donsol. Mesurant plus de 4 mètres pour 500 kg, il n’avait pas survécu à ses blessures et avait été mangé en « kinuout », une recette locale à la noix de coco, très souvent malheureusement à base de raie manta. Pour ce qui aura sans doute été l’un des repas les plus rares du monde, ce spécimen fut perdu pour la science. C’est l’un des pêcheurs qui m’avait raconté cette histoire exceptionnelle.

 

Le requin grande gueule est en effet méconnu. Il semble qu’il passe son temps à près de 1 000 mètres de profondeur avant de remonter vers la surface pour se nourrir de planctons, méduses et autres petits poissons. Tout comme le requin-baleine et le requin pèlerin, il filtre son alimentation. Il doit son nom à sa gueule immense (jusqu’à 1m30 de large), qui est agrémentée de toutes petites dents.

 

Plusieurs symboles entourent cette prise très rare à Donsol. Tout d’abord, il est indéniable que l’on ne connait que très peu les profondeurs de l’océan et les animaux mystérieux qui les peuplent. Mais c’est aussi la preuve des dégâts causés par les filets dérivants sur toute la faune marine sans distinction. Les requins-baleines en sont trop souvent les victimes. Sur une note plus positive, la richesse sous-marine de Donsol ne fait plus aucun doute. Cette région possède une biodiversité incroyable qui doit être conservée, un trésor à protéger précieusement au plus vite. Les requins-baleines ne se sont pas trompés en utilisant Donsol comme un point important de leur migration annuelle.

 

Il est grand temps d’aller raconter cette histoire aux enfants des écoles de Donsol et de la province de Sorsogon. Ils ne savent encore que très peu de choses sur cette dimension marine qui les entoure et qui reste un endroit mystérieux à leurs yeux. On ne protège souvent que ce que l’on connait !

 

Un petit tour à la rencontre du requin grande gueule :

Dinsho, Ethiopie, septembre 2011

 

La rage de vivre

 

J’y ai laissé quelques plumes, mais j’aurais pu y laisser la vie ! Ce chien qui vient de me poursuivre lors d’une courte halte sur le chemin de Dinsho était incontrôlable, la gueule baveuse, victime de la rage, une maladie qui atteint le système nerveux des personnes ou animaux atteints. Sans traitement immédiat, c’est la mort assurée.

 

La rage ? Beaucoup d’entre-nous pensent qu’il s’agit d’une maladie du passé. Malheureusement, 55 000 personnes, dont beaucoup d’enfants, en meurent encore chaque année à travers le monde

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L’Ethiopie n’est pas épargnée, bien au contraire, et possède un taux de mortalité important. L’une des méthodes efficaces pour contrer cette maladie atroce est de vacciner les chiens. De par le monde, de nombreuses campagnes de vaccinations sont organisées afin de contenir ce fléau. Aujourd’hui, justement, c’est le 28 septembre, « la Journée Mondiale Contre la Rage »

Connaissez-vous la triste différence entre Joseph Meister et Ayana Sitota ? Joseph avait 9 ans quand il fut mordu par un chien sur le chemin de l’école, en Alsace (France). Il fut la première personne sauvée de la rage grâce au nouveau vaccin de Louis Pasteur… en 1885. Ayana, au même âge, n’a pas survécu à la rage la semaine dernière près de Goba (Ethiopie), non loin d’ici… en 2011.  Depuis 126 ans que le vaccin existe, des personnes continuent d’être les victimes de la rage.

 

Chez les animaux, une espèce entière a même failli disparaître en 1998 et encore en 2003 et 2009. Il s’agit du loup d’Ethiopie, dont il ne reste environ que 500 individus. Plus de 50% avait été touchés par la rage propagée par des chiens errants. Il a fallu toute la réactivité et la patience de Claudio Sillero et de l’équipe de l’Ethiopian Wolf Conservation Project pour vacciner les individus encore sains.  La population de loups est aujourd’hui en bonne santé, mais la rage n’est jamais loin.

 

Tous les 28 septembre, à Dinsho, les enfants descendent dans la rue afin de demander la vaccination des chiens et protéger ce trésor naturel que sont les loups d’Ethiopie. « Tous contre la rage ! Dhukkuba saree ni balaaleffanna ! ». Mais au-delà de sauver une espèce, c’est leur propre protection que les enfants demandent aussi, afin qu’un jour, ils soient tous aussi chanceux que le petit Joseph Meister.

 

 

 

Washington, USA, juin 2011

 

Scubster, du rêve à la plongée.

 

L’astronaute Heidemarie Stefanyshyn-Piper, qui avait participé à deux vols d’une navette spatiale sur Atlantis et Endeavour, a remis le Prix de l’innovation à Stéphane Rousson et son équipe du Scubster lors des championnats du monde de sous-marins à propulsion nucléaire.

 

Perché sur une passerelle du plus grand centre de recherche de la marine américaine, le Carderock Naval Warfare Surface Center, je ne peux que revivre cette plongée palpitante installé à l’avant de l’engin piloté par mon ami Stéphane. Un moment hors du temps.

 

Entre Villefranche et Saint-Jean-Cap-Ferrat, nous étions restés une heure sous l’eau. Là, il s’agissait d’un bassin artificiel, mais l’adrénaline de se mesurer à plusieurs autres sous-marins de nombreux pays restera un beau souvenir, et un remarquable travail d’équipe.

 

Propulsé par deux hélices reliées à un pédalier par une courroie, le Scubster peut avancer jusqu’à 8 km/h ! Il porte également les couleurs d’Eco-Sys Action puisque les aventuriers du Scubster soutiennent notre projet sur les requins baleines aux Philippines.

 

Comme pour son aventure en ballon à pédales, Stéphane Rousson a démontré une fois de plus que les rêves se construisent à force de patience et de ténacité, soient-ils sous-marins ou aériens.

 

Paris, France, avril 2011

 

Le tournoi de l’Eco-Sys Action Football Cup (EAFC) de Kaw en Guyane remporte le Prix Jean Roland.

 

Ce tournoi a obtenu le prix « Jean Roland » de la fondation EDF qui récompense chaque année une action exceptionnelle réalisée en lien avec une réserve naturelle et ayant permis de faire avancer l’idée de « réconcilier l’Homme et la Nature ».

 



Valence, France, mars 2011

 

Le clin d'œil de Jean-Pierre Papin

 

Quel bonheur de rencontrer non seulement un des joueurs les plus talentueux et spectaculaire du football mondial (54 sélections en équipe de France, une participation à la Coupe du Monde 1986, des clubs prestigieux comme le Milan AC, Marseille, Bordeaux, etc.), mais aussi un de ceux ayant le plus grand cœur.

 

Avec sa formidable association www.9decoeur.org , JPP aide des centaines d’enfants atteints de lésions cérébrales graves. Un footballeur au service des petits ! Et mon cœur qui bat très fort pour la photo !

 

 

Bangalore, Inde, mars 2011

 

World Sparrow Day 2011

 

Le 20 mars 2011, de nombreuses écoles et associations (parmi lesquelles le RSPB au Royaume-Uni et de nombreux partenaires Birdlife), dans une quinzaine de pays dont Madagascar et Hong Kong, ont participé à la Journée Mondiale du Moineau. L’évènement a donc pris une nouvelle ampleur, et Boopy compte sur chacun d’entre vous pour réaliser une action pour les oiseaux en ce jour symbolique, ou n’importe quel autre jour de l’année !

 

Quelques exemples de manifestations :

 

Une exposition sur les oiseaux de Hong Kong était proposée par Boopy et Eco-Sys Action aux élèves de Hong Lok Yuen International School à Hong Kong, puis à l’International College of Hong Kong. Plusieurs posters décrivaient les oiseaux les plus emblématiques du territoire. Parce que la nature à Hong Kong est omniprésente et que plusieurs éco-systèmes sont concentrés sur une surface réduite, cette manifestation mettait en valeur non seulement les oiseaux vivant dans la partie urbaine de cette région chinoise, mais aussi les oiseaux fréquentant les marais, la mangrove, la mer et la forêt. Les élèves ont fabriqué des badges et des magnets tout en apprenant à apprécier la richesse ornithologique de Hong Kong sur le chemin de l’école, sur le campus ou chez eux.

 

 

 

 

 

 

Dete, Zimbabwe, février 2011

 

Les lycaons providenciels

 

Le Painted Dog Conservation Project (PDC), non loin des Chutes Victoria au Zimbabwe, est sûrement l’un des programmes de conservation les plus réussis au monde, et cette visite, avec mon ami Renaud Fulconis (www.awely.org)  le prouve une nouvelle fois.

 

Je n’ai jamais oublié ma première visite ici il y a plus de quatre ans, et encore moins ces enfants qui parlaient du sida dans leur chanson lors de la dernière soirée du formidable camp de brousse organisé par le PDC.

 

Combien d’enfants de 10-12 ans parlent du sida autour de nous ? Au Zimbabwe, c’est malheureusement une réalité quotidienne, et cette « épidémie silencieuse », comme on pourrait la nommer, se met à parler au travers ceux qui en sont les plus durement touchés psychologiquement, et trop souvent physiquement, les enfants.

 

Pour beaucoup, le sida est une maladie du passé, mais ce virus reste pourtant plus dangereux que jamais, partout et pour tous. Il faut en être conscient, en parler, surtout aux jeunes.

 

Avec le St Patrick’s Hospital, le PDC participe activement à l’éducation, la distribution de préservatifs pour la prévention de la maladie et le traitement (trithérapie). Le dépistage est important afin de pouvoir agir et sauver des vies. Beaucoup de personnes, et notamment des femmes, sont encouragées à se soumettre aux tests tout en étant plus libres d’en parler autour d’elles, et de briser un sujet tabou si dangereux.

 

Mais au fait, quel rapport avec les lycaons ? Il est finalement évident puisque aider ces animaux à survivre, c’est aussi s’assurer d’un bon équilibre avec la communauté locale. Les bénéfices que peuvent obtenir la population grâce à la présence des lycaons sont autant de raisons de les préserver. Greg Rasmussen, Peter Blinston, et toute l’équipe du PDC l’ont bien compris, et participent activement au programme admirable qu’est www.wild4life.org, largement soutenu par le Wildlife Conservation Network (www.wcn.org).

 

Sur le chemin du retour, je me disais que l’un des enfants qui chantait son désespoir du sida lors de mon premier voyage sera peut être sauvé par ce programme, en remerciant ces lycaons bien providentiels.

 

 

Ifaty, Madagascar, décembre 2010

 

At the Ifaty tournament in Madagascar, a photo alone can summarize the spirit of the Eco-Sys Action Football Cup (EAFC).

 

Une séance de pénalties hors du commun ; les spectateurs forment un cercle quasi parfait autour du but et des joueurs, unis dans la même émotion sur cette « planète football » ; la ferveur monte, la finale va se décider sur un dernier tir ; le joueur va bientôt s’élancer dans le sable encore brûlant, le ballon montera, trop haut, trop loin, il manquera la cible ; mais peu importe, c’est la beauté du sport en un cliché, la victoire des tortues et de la nature, l’espace d’un week-end, peut-être plus. Aujourd’hui, il n’y a pas de perdants.

 

Lewa, Kenya, novembre 2010

 

Triste journée.

 

Triste journée. Stumpy, mon amie rhinocéros noir, a été tuée la nuit dernière, sauvagement massacrée par des braconniers qui ne lui ont laissé aucune chance. Après avoir également blessé son bébé de un an et demi (mais qui va mieux maintenant), ils ont découpé sa corne qui sera probablement envoyée en Chine afin d’être réduite en poudre pour la médecine traditionnelle chinoise.

 

Stumpy était âgée de 41 ans et avait eu 8 petits au cours de sa vie. C’est le troisième rhinocéros tué à Lewa depuis un an, les premiers de toute l’histoire de la réserve, et la preuve évidente que cette année 2010 est terrible pour cet animal en Afrique. Les chiffres sont incroyables. On atteindra plus de 300 rhinos de tués en Afrique du Sud avant la fin de l’année, pratiquement un tous les jours ! Le Zimbabwe est aussi touché, tandis que le Kenya a eu une vingtaine de cas.

 

Pourquoi ? Parce que chaque gramme de corne vaut plus cher que de l’or ! La demande en Chine augmente, et les gens continuent de croire que la corne de rhinocéros a des vertus curatives contre certaines maladies comme le cancer, ce qui est totalement faux. Lewa va donc encore renforcer sa sécurité dans cette « guerre des rhinos », et continuer son travail admirable avec la population locale. Mais c’est aussi en Chine qu’il y a un profond besoin d’éducation, car dans 5 ou 10 ans, il y aura encore beaucoup plus de gens aisés financièrement qui demanderont cornes de rhinos et ivoire d’éléphants. Il y a bel et bien une hémorragie qui ne peut être enrayée que d’un côté. Tant qu’il y aura une demande importante, il y aura des braconniers prêts à tout pour gagner de l’argent « facile ».

 

Aujourd’hui, un autre rhino noir est né à Lewa, comme un symbole de résilience d’une espèce fragile dont le sort est entre les mains des hommes. En Afrique du Sud, plusieurs écoles sont déjà passées à l’action pour dire « non au braconnage ». Le rêve serait d’avoir le même style d’action à Hong Kong et en Chine. Et comme les rêves se construisent, je peux vous promettre que cela arrivera dans les années qui viennent, parole de moineau !

 

Sakya, Chine, octobre 2010

 

Les mains de l'espoir

 

10 000 mains qui se lèvent sous un ciel bleu magnifique, 10 000 espoirs de plus pour la panthère des neiges. Perché sur l’un des drapeaux de prières, un lungta, qui traverse les lieux et colore les montagnes, j’assiste à la promesse des personnes réunies lors de cette fête annuelle boudhiste de protéger la panthère des neiges et de ne pas s’engager dans le commerce illégal des animaux sauvages.

 

Sur les hauts plateaux tibétains, cette cérémonie est la bienvenue pour la panthère des neiges toujours victime du braconnage pour le commerce de ses os et de sa peau. Il y a urgence à protéger cet animal remarquable, ainsi que ses proies. Grâce à la coopération du Snow Leopard Trust et de l’association Shan Shui Conservation Center, des moments comme aujourd’hui sont de grands pas vers une meilleure éducation de la population locale.

 

La Chine représente 60% de l’habitat de la panthère des neiges entre le Qinghai, le Tibet et le Gansu, et abrite probablement près de 40% de sa population totale. Pourtant, peu de chinois en connaissent l’existence, et rares sont ceux qui pourraient nommer ce félin comme natif de leur immense nation.

 

Imaginons maintenant 10 000, 100 000 mains qui se lèvent à Beijing, Shanghai, Hong Kong, Guangzhou et dans tout le pays… ; la Chine deviendrait alors le cœur de la conservation de la panthère des neiges et d’autres espèces menacées, avec un message fort vers le monde entier. Protéger son trésor naturel national deviendra peu à peu une seconde nature, et c’est maintenant, avec ses mains touchant presque le ciel, que cette victoire se construit.

 

 

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