Aujourd’hui, j’accompagne un vol de goélands. Ils me montrent l’étrange architecture de la Gare Maritime de Cherbourg, dans le nord-ouest de la France, en Normandie.
Les grands paquebots comme le Queen Mary 2 viennent encore de temps en temps faire revivre le passé époustouflant de ce bâtiment chargé d’histoire. Même le Titanic a fait escale au large avant de sombrer au milieu de l’Atlantique.
Je laisse mes amis dehors après le survol de plusieurs petits sous-marins scientifiques tous plus rigolos les uns que les autres, car nous sommes ici à la Cité de la Mer, un bel endroit pour les amoureux de la mer. C’est l’exposition du film « Océans » qui m’intéresse, et l’une des scènes clé du film a même été tournée ici.
Les gens semblent fascinés, surtout les enfants, et me remarquent à peine. Je prends mon temps pour regarder les vidéos et suivre sur la carte géante les 54 sites du tournage de ce film magistral.
Mon ami, François Sarano, qui a été l’un des premiers à croire en Eco-Sys Action et fait partie de notre conseil d’experts, a largement contribué à ce film. C’est lui qui se présente seul devant un grand requin blanc, et nage avec. Quelle scène grandiose qui parle d’elle-même sur la plus grande tolérance que nous devrions avoir envers les requins ! Admirable et émouvant quand François nage avec ce « monstre » marin. On sent sa passion pour la mer, et il devient, par la même occasion, l’un des meilleurs ambassadeurs des requins.
Encore des émotions fortes en voyant cette reproduction grandeur nature d’une rythine de Steller. Pas très connu cet animal, n’est-ce pas ! Et pour cause puisqu’il a été massacré au XVIIIème siècle pour sa chair, sa graisse et sa fourrure. Ce cousin géant des dugongs vivait en Arctique, près du détroit de Béring, mais n’a pas survécu à la pêche intensive dont il a fait l’objet. Et ce phoque moine des Caraïbes ? Disparu ! Et cette tortue marine ? A protéger le plus vite possible !
On se dira qu’il y a bien longtemps de cela, mais malheureusement les choses n’ont pas changé et se sont même accélérées. Il y a deux ans, par exemple, le dauphin baiji du Yang Tsé Kiang était déclaré disparu, lui aussi.
Alors, en me posant sur cette rythine de Steller si symbolique, je me rappelle le message d’ « Océans » : « la terre ne nous appartient pas, elle est à partager. Tout est possible ».
Un petit lien pour savourer la bande-annonce du film :
Eco-Sys Action participe aux journées de sensibilisation de Caap sida, novembre / décembre 2008
Ce sont trois belles initiatives de Caap Sida aux Pieux et à Cherbourg (Manche) qui ont permis à un public attentif de mieux comprendre les ravages du sida et l’urgence de continuer à lutter contre cette maladie.
Un superbe spectacle par Danse Plurielle, la compagnie de danse créée par Catherine Cadol, accompagne chaque débat auquel participe l’UNICEF, un médecin spécialiste du sida et Eco-Sys Action, représenté par Valérie Pilard.
Une intervention remarquée pour parler concrètement des millions d’orphelins du sida en Afrique sub-saharienne et le programme de Eco-Sys Action au Kenya au profit de ces enfants qui ont souvent tout perdu.
Une vente d’objets artisanaux du Kenya a clôturé ces trois évènements.
Des enfants Kenyans et des guépards aidés par des écoliers de Cherbourg, Juin 2007
C’est un magnifique élan de générosité dont ont fait preuve les élèves de l’école Saint Paul à Cherbourg. En organisant une expo photo, une vente aux enchères de broderies et de mosaiques, ainsi qu’une opération bol de riz, ces enfants ont récolté une somme non négligeable pour l’Associaton Eco-Sys Wana Duma et son projet au Kenya “A l’école des guépards” (voir projet).
Sur l’idée de deux institutrices, Valérie Pilard et Elodie Lerogeron, une équipe de petits artistes demi-pensionnaires ont travaillé plusieurs mois durant à la réalisation de mosaiques et de broderies représentant des animaux sauvages. Combiné à une opération bol de riz, ce sont 770 euros qui ont été réunis pour l’Association Eco-Sys Wana Duma.
Cet argent sera très utile pour les 35 enfants soutenus par Eco-Sys au Kenya afin de mettre en évidence auprès des villageois la nécessité de sauvegarder leur environnement et plus particulièrement les guépards, et les avantages qu’ils peuvent en retirer.
Cette action montre également la différence que peut créer une personne en s’investissant dans une action bénévole et utile.